La discipline

LA TENUE PORTEE PAR LE TIREUR

Les règlements de la Fédération Française d’Esrime pour les compétitions en France et de la FIE pour les compétitions internationales régissent la tenue en escrime. Le tireur doit être équipé d’une tenue adaptée à sa catégorie (M13, M15, M17, sénior, vétéran).

En compétition, le règlement français impose le port de matériel estampillé CE quelle que soit la catégorie. La classe de matériel (300 N ou 800 N) dépend de la catégorie ainsi que du type de compétition. Pour les compétitions internationales sénior, la tenue complète (veste, sous-cuirasse et pantalon) doit être à la norme 800 N.

Une tenue 800 N est une tenue qui résiste à une force de 800 newtons par cm2 appliquée n’importe où sur la tenue. Pour donner un ordre d’idée, un vêtement à la norme 800 N ne se déchire pas quand on dépose une masse de 85 kg sur un point équivalent à la surface d’une pièce d’1 centime.

L’habillement des tireurs est de couleur blanche, sauf les chaussettes.

 

L’équipement porté par le tireur :

Voir photo ci-contre : 1) une veste 2) un gant 3) un fil de corps 4) deux armes (ici, épées) 5) un pantalon 6) un masque 7) une sous-cuirasse. Ne figurent pas sur l’illustration les chaussettes, les chaussures, le bustier, ainsi que la cuirasse électrique pour la pratique du fleuret et du sabre.

La cuirasse électrique :

Équipement superfétatoire pour les épéistes, la cuirasse électrique (sur la photo en haut, en gris) est portée par-dessus la veste, et sert au comptage des touches.

Le bustier :

Le bustier, pour femme ou pour homme, est composé d’un matériau rigide qui dissipe l’énergie des coups (et empêche la formation d’ecchymoses, fréquentes). Il n’est pas conçu pour empêcher le passage d’une lame brisée. Il peut être remplacé, dans les modèles féminins, par des demi-sphères rigides glissées dans la veste.

Source : wikipedia.org – Par pschemp.

LES ARMES

Le sabre :

Est une arme d’estoc, de taille (coup porté avec le tranchant de la lame) et de contre-taille (coup porté avec le dos de la lame).

    • Poids : 500 grammes enrivon.
    • Longueur jusqu’à 105 cm maximum.
    • Lame en acier, et sa longueur peut mesurer jusqu’à 88 cm, sous flexibilité réglementée.
    • La coquille pleine, extérieurement lisse. Elle présente une forme convexe continue se terminant par la capuce fixé au pommeau.

L’épée :

Une arme moderne inventée au XIXe siècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. On utilisa auparavant, à partir du XVIe siècle, la rapière, qui a ensuite évolué en épée de cour sous Louis XIV.

    • Poids : moins 770 grammes.
    • Longueur : 110 cm maximum.
    • Lame en acier dont sa longueur maximum est de 90 cm, flexibilité réglementée.
    • La coquille ronde d’un diamètre de 13,5 cm, et profonde (entre 3 et 5,5 cm) que celle du fleuret.
    • La poignée a une longueur maximale de 20 cm.

Le fleuret :

Il a été créé au XVIIe siècle pour servir d’arme d’entraînement et d’étude. C’est la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles d’escrime.

    • Poids : 500 grammes enrivon.
    • Longueur jusqu’à 110 cm maximum.
    • Lame en acier d’une longueur maximum de 90 cm, flexibilité réglementée.
    • La coquille ronde d’un diamètre compris entre 9,5 et 12 cm.
    • La poignée a une longueur maximale de 20 cm.

Pour en savoir plus, consulter le site internet de la Fédération Française d’Escrime en cliquant ici !

LES REGLES - LES COMBATS

L’escrime est un sport de combat. Il s’agit de l’art de toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’une arme blanche sur les parties valables sans être touché.

On utilise trois types d’armes : l’épée (discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), le sabre (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et le fleuret (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées : épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.

L’escrime est l’un des sports où le français est la langue officielle : chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales (« En garde ! », « Prêts ? », « Allez ! », « Halte ! »).  L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signe pour expliquer chaque phrase d’armes.

Les règles actuelles n’ont été définitivement fixées que très tardivement. Il a fallu que soit créée la Fédération internationale d’escrime (FIE) pour que les règles soient enfin acceptées par tous les pays. En juin 1914, la FIE réunie en commission à Paris rédige les règlements des trois armes mettant fin à quinze ans de polémiques.

Le fleuret et le sabre masculin sont armes olympiques dès les premiers Jeux olympiques en 1896. L’épée masculine le devient en 1900. La première arme féminine est le fleuret ; elle intègre le programme olympique en 1924. Ce n’est qu’en 1996 que l’épée féminine devient arme olympique et en 2004 que l’on voit l’apparition du sabre féminin.

Outre la distinction par sexe, l’escrime connaît des catégories d’âge qui sont :

Source : Wikipédia

C’est l’année de naissance qui détermine la catégorie dans laquelle entre un jeune, et reste la même tout au long d’une saison, calquée (en France et en Suisse, tout du moins) sur le calendrier scolaire.

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